Le secteur de la construction a fortement accéléré sa transformation depuis une décennie, aussi bien sur les nouvelles constructions que sur le patrimoine existant. Pour les bâtiments neufs, la réglementation environnementale RE 2020, qui concerne depuis 2 ans le résidentiel et depuis peu certains ouvrages tertiaires, a ouvert le champ réglementaire à la sobriété carbone, au-delà de l’énergie jusqu’ici souveraine. Dans son sillage, l’existant engage également sa mue. Depuis le 1er octobre 2019, les bâtiments tertiaires de plus de 1000 m² ont l’obligation de réduire leurs consommations d’énergie. Ce dispositif, dit Eco Energie Tertiaire, ou plus communément « décret tertiaire », est le socle d’une démarche de sobriété dans la construction engagée à l’échelle nationale. Avec plus de 875 millions de m², soit 27 fois plus que le secteur résidentiel, le parc tertiaire constitue un enjeu colossal dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).

Que ce soit au travers de la planification territoriale ou d’une politique volontariste de restructuration du bâti existant, les collectivités sont en première ligne et doivent montrer la voie en stimulant les performances des ouvrages neufs tout en réhabilitant leur propre patrimoine. Mais par où commencer ? Diversifié et vieillissant, le patrimoine tertiaire est souvent mal documenté et peu performant. Tandis que le neuf concentre toutes les attentions, parfois à outrance.

Guillaume PARIZOT, directeur du métier construction durable et associé d’EODD, et Floriane CURTIL, directrice métier déléguée et spécialiste de la performance énergétique et environnementale des bâtiments interviendront lors de ce webinaire.